Dans un contexte de crise où l’urgence financière semble s’imposer, le sénateur socialiste Rémi Féraud exprime des préoccupations majeures concernant le projet de budget pour 2025. Il critique la façon dont ce budget a été élaboré, le qualifiant de « bricolage dans l’urgence ». Selon lui, les prévisions retenues présentent un caractère optimiste qui masque des réalités économiques difficiles, notamment en matière de financement des services publics.
Un budget à la hauteur des attentes ?
Le projet de loi de finances, récemment présenté, suscite de vives interrogations. Rémi Féraud souligne que l’école, véritable pilier de la cohésion sociale, est tristement oubliée dans la formulation de la politique budgétaire actuelle. Il estime que le gouvernement ne considère pas l’école publique comme une priorité, ce qui met en péril son rôle fondamental d’éducation et d’intégration.
Des moyens insuffisants pour l’école publique
Selon le sénateur, il est impératif de donner les moyens à l’école publique de fonctionner efficacement. Il plaide pour un investissement accru, permettant à l’éducation nationale de répondre aux défis contemporains liés à la montée des extrémismes et à la nécessité d’une éducation citoyenne de qualité. L’absence soutenue de financement adéquat est, pour Féraud, un handicap majeur qui atténue les réformes et les projets ambitieux destinés à moderniser nos établissements scolaires.
Le jeu des priorités gouvernementales
Dans son analyse, Rémi Féraud place également l’accent sur la question des inégalités économiques. Il déplore le manque d’actions significatives envers les plus riches, les grands groupes et les superprofits qui, selon lui, ne contribuent que de manière anecdotique à l’effort national. Pour le sénateur, cette situation souligne une incohérence dans les choix politiques du gouvernement.
Urgence d’un ajustement fiscal
Dans la perspective d’un rétablissement durable des finances publiques, Rémi Féraud appelle à une réévaluation des priorités fiscales. Il propose d’établir des mécanismes permettant d’augmenter la contribution des acteurs les plus aisés de la société. Le but serait de garantir un financement solide pour les services publics essentiels, dont l’éducation est un des enjeux cruciaux. Une telle démarche serait la contrepartie nécessaire à un budget qui ne devrait pas seulement se plugger sur des prévisions, mais aussi reposer sur des assises économiques réalistes et équitables.
Conclusion : un appel à l’unité nationale
Au-delà des critiques budgétaires, le sénateur Féraud appelle à une union nationale contre les dangers de l’islamisme et des violences qui en découlent. Il considère que la situation actuelle exige une mobilisation collective, où l’école publique doit jouer un rôle central. Des décisions budgétaires soudées et réfléchies sont nécessaires pour affronter ces défis de manière efficace, soulignant ainsi l’urgence de se rassembler autour d’une même vision pour l’avenir de notre démocratie.