La crise immobilière a provoqué de profonds changements dans les habitudes des Français, poussant certains à abandonner le bricolage. Découvrez les raisons qui se cachent derrière cette tendance surprenante.
Poussée par la crise immobilière, une diminution du bricolage en France
La crise immobilière en France a eu un impact significatif sur les habitudes de bricolage des Français. En raison de la chute du nombre de transactions immobilières, les consommateurs ont été contraints de revoir leurs plans d’achat de logements et ont diminué leurs dépenses liées au bricolage. Cette situation a entraîné une baisse importante du marché du bricolage, de l’ameublement et de la décoration.
Des transactions immobilières en baisse et des projets de travaux reportés
En 2023, le marché immobilier ancien en France a enregistré une chute historique de 22% des ventes, du jamais vu depuis 50 ans. De plus, les réservations de logements neufs ont également baissé de 26% par rapport à l’année précédente. Face à cette situation, de nombreux Français ont abandonné leur projet d’achat immobilier et ont donc reporté leurs projets de travaux. Les dépenses liées au bricolage et à l’ameublement ont été réduites et les consommateurs ont opté pour des travaux de nécessité ou d’entretien courant.
Le pouvoir d’achat et la météo également en cause
Outre la crise immobilière, d’autres facteurs ont également contribué à la diminution du bricolage en France. Le pouvoir d’achat des Français est resté quasiment stable en 2023, ce qui a entraîné une consommation atone. De plus, les différentes contraintes météorologiques telles que le froid, la pluie et les intempéries n’ont pas incité les consommateurs à investir dans des travaux d’amélioration de leur logement.
Un éclaircissement possible avec des projets de travaux à venir
Bien que la situation actuelle ne soit pas favorable au bricolage, certains projets de travaux pourraient relancer le marché. En effet, selon Sofinco, 18 millions de Français prévoient de réaliser des travaux et d’acheter des produits pour leur logement en 2024. De plus, l’évolution du diagnostic de performance énergétique des logements va contraindre de nombreux propriétaires à réaliser des travaux pour mettre leur bien en location en toute légalité.
