Le roi Martin-pêcheur a récemment renoncé à l’acquisition de Mr Bricolage, laissant planer des interrogations sur les raisons de cet échec. Cette décision inattendue soulève des questions quant aux facteurs ayant contribué à la rupture de cette affaire. Retour sur les rebondissements de cette opération avortée.
Un accord qui tombe à l’eau
La décision de la chaîne de magasins britannique Kingfisher d’abandonner l’acquisition de son homologue français Mr Bricolage a pris de court de nombreux observateurs du secteur. En effet, les deux entreprises avaient conclu un accord contraignant en juillet 2014, prévoyant l’achat des parts des actionnaires principaux de Mr Bricolage, sous réserve de l’obtention de l’approbation des autorités de la concurrence.
Un obstacle insurmontable
Cependant, un obstacle de taille s’est dressé sur le chemin de cette opération. En effet, l’accord prévoyait que si l’approbation des autorités de la concurrence n’était pas obtenue d’ici fin mars 2015, l’accord serait annulé, sauf en cas d’extension acceptée par toutes les parties prenantes. Malheureusement, l’approbation tant attendue ne sera pas accordée avant la date butoir du 31 mars, ce qui signifie que l’accord conclu en 2014 prend fin.
Les désaccords entre les parties
La décision de ne pas accorder de prolongation au-delà du 31 mars 2015 a été prise par l’ANPF, une organisation contrôlée par les franchisés de Mr Bricolage détenant 41,9% du capital. Ce désaccord sur la prolongation de l’accord a finalement conduit Kingfisher à reconsidérer la situation et à prendre la décision d’abandonner l’acquisition de Mr Bricolage.
Les pistes à explorer pour l’avenir
Face à cet échec, Kingfisher se trouve maintenant à un tournant et explore toutes les options qui s’offrent à elle. Cette décision stratégique aura sans aucun doute des répercussions sur les plans de développement futurs de l’entreprise, ainsi que sur le paysage concurrentiel du secteur de la rénovation et du bricolage en Europe.