Placé aujourd’hui au centre des préoccupations de nombreux Français, la protection de l’environnement constitue un enjeu majeur pour un grand nombre de secteurs industriels, le chauffage ne dérogeant pas à cette règle. Afin de proposer des solutions toujours plus respectueuses de la nature, un certain nombre de techniques ont été développées, parmi lesquelles la pompe à chaleur figure en bonne place dans le choix de nombreux particuliers.
Reposant sur un échange de la chaleur issue de la compression d’un gaz ou d’un liquide, ces dispositifs sont composés d’un compresseur, dont le rôle consiste à comprimer le gaz ou le liquide utilisé par la pompe afin de provoquer un échauffement de celui-ci, avant de le transférer dans un premier échangeur, placé à proximité d’un second, qui transmet l’énergie ainsi générée au circuit de chauffage de l’habitation, avant de se voir évacué dans un détendeur à la sortie duquel le produit calorifique se trouve envoyé dans un dispositif, permettant la récupération de la chaleur, avant de retourner dans le compresseur.
Pouvant utiliser la chaleur issue de l’air ambiant, d’une nappe phréatique ou emmagasinée dans le sol, les pompes à chaleur constituent aujourd’hui un moyen de chauffage particulièrement écologique, dans la mesure où leur utilisation ne provoque le rejet d’aucun gaz à effet de serre, tout en restant économique, puisqu’elle ne nécessite que peu d’électricité pour fonctionner, réduisant de moitié la consommation d’un chauffage électrique traditionnel.
Disponible dans une grande variété de modèles, la pompe à chaleur doit, pour offrir une pleine efficacité, être adaptée à la surface de l’habitation, c’est pourquoi il convient d’apporter un soin tout particulier au choix du dispositif, le coût de celui-ci pouvant varier de 5 000 € à 20 000 €, représentant donc un investissement important.