Si la dépose du lambris ne requiert aucune compétence particulière, celle-ci doit cependant être réalisée avec soin, pour peu que l’on souhaite conserver les lames pour une autre utilisation ultérieure ou tout simplement pour ne pas trop endommager le support situé derrière cette installation.

Ne nécessitant que peu d’outillage, représenté par un tournevis, un pied-de-biche, une tenaille, et un ciseau à bois, cette opération reste cependant plus facilement réalisable lorsque la technique de pose est connue. Collé ou cloué, au moyen de pointes, avec ou sans tête, le lambris peut, en effet, avoir été mis en place de différentes manières, raison pour laquelle il convient de chercher d’éventuelles traces de fixation ; si aucune d’elles n’apparaît, cela signifie certainement que les lames ont été collées.

Dans ce cas-là, il semble assez difficile de récupérer les pièces décollées en bon état, dans la mesure où le pied-de-biche, servant alors de levier, risque de les endommager, malgré toutes les précautions prises. Lorsque celles-ci sont clouées, en revanche, l’extraction minutieuse de ces attaches, au moyen d’un ciseau à bois et d’une tenaille, permet de conserver les lames de lambris dans un bon état et de les réutiliser plus tard.

Vient ensuite le moment d’enlever enfin les tasseaux, qui constituaient jusqu’alors le support de cette installation, en les dévissant simplement à l’aide d’un tournevis et en n’oubliant pas non plus d’ôter les chevilles insérées dans le mur soit en essayant de les dévisser, soit en les arrachant, si la première solution n’est pas efficace.

Article précédentUn fusible adapté pour plus de sécurité
Article suivantComment bien installer un WC suspendu ?