Afin d’améliorer les performances énergétiques de son logement et de limiter au maximum les pertes de calories produites par le chauffage hivernal notamment, et nocives aussi bien pour l’environnement que pour le budget des ménages, il est important de bien veiller à ce que les différentes ouvertures, portes et fenêtres, garantissent la meilleure étanchéité possible. Plusieurs sortes de joints existent alors pour remplir ce rôle.

Collés sur une surface préalablement dépoussiérée et dégraissée avec de l’alcool à brûler, les plus faciles à mettre en place sont représentés par les joints autocollants, composés de mousse polyuréthane ou de PVC, qui permettent de combler, selon leur profil, en forme de E, de P ou de V, des vides de 2 à 5 millimètres.

Extrêmement solides, les joints à clouer, en métal, s’adaptent sur des intervalles irréguliers pouvant aller jusqu’à 6 millimètres. Leur pose s’effectue, quant à elle, à l’aide d’une pince coupante afin de les ajuster à la bonne dimension, et de clous pour les fixer, pour une durée généralement relativement longue, ceux-ci offrant, en effet, une bonne résistance aux déformations.

Viennent ensuite les joints moulés. Plus difficiles à installer, le mastic de ceux-ci s’adapte, en revanche, parfaitement à tous les interstices, aussi irréguliers qu’ils soient. Nécessitant également une surface propre puis l’application d’une primaire, le cordon de produit peut ensuite être déposé, avant d’être couvert par la bande de démoulage, sur lequel l’ouverture doit ensuite être refermée, pendant un minimum de vingt-quatre heures, afin de donner la forme au joint et permettre le retrait du moule.

Le bas des portes peut aussi être équipé de baguettes en aluminium ou en PVC, assurant ainsi une protection optimale contre toutes les entrées d’air, un simple boudin en tissu, à agrafer ou à clouer, pouvant également remplir efficacement ce rôle.

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